3 habitudes indispensables pour être zen au quotidien
Stress, énervement, fatigue et angoisse ça vous parle ?
Il y a de fortes chances que oui.
Selon une étude OpinionWay réalisée en 2017, 9 Français sur 10 se disent touchés par le stress.
Par contre si je vous demande si vous aimez vivre avec, il est fort probable que vous me répondiez « hmmm pas vraiment… ».
Qui ne rêve pas d’être zen et d’avancer dans la vie l’esprit léger ?
Dans un monde qui va toujours plus vite et où on nous en demande toujours plus, difficile de « nager dans la zénitude ».
Moi la première, ancienne parisienne et stressée chronique, j’ai dû « faire avec » pendant des années. :-/
Pourtant il n’y a pas de fatalité et bonne nouvelle, vous pouvez y remédier !
Êtes-vous impatient(e)s de savoir comment ?
« OUI ! Dis-nous tout Delphine ! »
Formidable ! Car aujourd’hui je vous partage 3 habitudes à adopter si vous souhaitez, vous aussi, flotter sur un petit nuage ! 🙂
1. De ton alimentation tu prendras soin
Si la santé est dans l’assiette, la zénitude y est aussi !
Avez-vous déjà entendu dire que « notre intestin est notre deuxième cerveau » ?
Si ce n’est pas le cas, repassez par ici de temps en temps, je le dis souvent. 🙂
Pour preuve, notre intestin compte pas moins de 200 millions de neurones !
Et c’est encore dans notre intestin qu’est produit 95 % de notre sérotonine, l’hormone qui régule entre autre notre humeur.
D’ailleurs, des études en cours cherchent à démontrer le lien entre des maladies comme le syndrome de l’intestin irritable et la dépression.
Complètement fou me direz-vous ?
Pourtant, si on y regarde de plus près : Comment vous sentez-vous après une semaine de « junk-food » ?
Plein d’énergie ? Léger ? Envie de « conquérir le monde Minus » ? 😉
Je suis prête à parier que la réponse est « non, bien sûr… ».
À contrario, comment êtes-vous lorsque vous mangez des fruits et des légumes frais ?
Des salades composées, des soupes maison, de la viande de qualité ?
Là encore, je pourrais parier sur la réponse ! 🙂
Comme j’aime le rappeler, il n’est pas question de verser dans les extrêmes.
Les petits plaisirs sont indispensables dans une alimentation saine.
Mais dans petits plaisirs il y a « petits » et… « plaisirs » (oui, merci Delphine…).
Alors on n’en abuse pas. Ce sont des petites douceurs que l’on s’accorde de temps à autres. 🙂
Aliments à éviter, limiter et privilégier pour être zen
- Évitez les aliments qui stressent le corps et le système nerveux : café, alcool, boissons énergisantes, sucres raffinés…
- Limitez les aliments pro-inflammatoires comme la plupart des produits laitiers et les viandes rouges.
- Augmentez :
– les sources d’oméga-3 : les poissons gras (hareng, saumon, sardine…), l’huile de colza, de lin ou encore de cameline.
– les sources de magnésium : les oléagineux et les eaux riches en minéraux (attention tout de même si vous avez des problèmes rénaux).
Mais aussi le chocolat noir contenant 70 % de cacao minimum et la banane qui est en plus riche en tryptophane, un précurseur de la sérotonine !
– les sources de vitamine D : La plus grande partie de notre vitamine D est synthétisée lorsque nous nous exposons au soleil.
Alors dès que vous le pouvez, exposez-vous (visage, avant-bras et main) au moins 15 minutes à raison de 3 fois par semaine minimum.
Notre alimentation participe à 30 % dans nos apports en vitamine D, alors enrichissez-la de poissons gras (les mêmes que pour les oméga-3), d’œufs et de champignons !En hiver, nous sommes plus sujets aux carences puisque nous avons hélas moins de jours ensoleillés.
Si le sujet vous intéresse, j’ai d’ailleurs fait un article complet ici 🙂
Dans tous les cas si vous ressentez une grande fatigue, n’hésitez pas à consulter votre médecin et à faire doser votre vitamine D !
2. De ton mental tu t’occuperas
Sans surprise, être zen, c’est bien sûr chouchouter son mental !
Notre cerveau est une véritable machine à penser.
C’est son boulot et il le fait bien, mais parfois beaucoup trop.
Moi la première, combien de fois me suis-je réveillée dans la nuit, en sursaut, parce que je devais penser à racheter du lait ?
Combien de fois aussi ai-je repassé le fil de mes journées (dont certaines dataient de plus de 20 ans tout de même…) au point de ne pas trouver le sommeil ?
Certains ont un petit vélo dans la tête, chez moi tous les soirs c’était le tour de France qui passait !
Alors Delphine, on fait quoi ?
Déjà, on prend conscience que le cerveau est un organe qui fait son boulot.
Il n’est pas plus « vous » que votre foie, votre cœur ou vos poumons.
Le stress est généré par la peur de vous retrouver en danger.
Que ce soit à cause d’un événement vécu ou par anticipation d’un potentiel danger.
C’est un réflexe tout à fait naturel, ancestral même, inscrit dans notre cerveau reptilien.
C’est un vaste sujet, que je trouve fascinant et qui pourrait faire l’objet de nombreux articles.
Alors retenez simplement ceci, vous pouvez reprendre le contrôle.
Vous n’avez pas à subir vos pensées (dont beaucoup ne reflètent même pas la réalité !).
1. Si vos pensées vous préoccupent, écrivez-les.
Ce que l’on garde en soi, s’imprime en soi.
S’obliger à poser des mots sur les maux, chercher les bons termes, formuler ce qui ne va pas, c’est déjà 50 % du travail de fait !
Pour ma part, j’adore les carnets !
J’en ai plusieurs pour y noter mes idées, mes gratitudes ou encore mes émotions de la journée.
2. Une fois les préoccupations posées, on pose son mental
Une technique gratuite, qui prend 5 minutes et est accessible à tous : la cohérence cardiaque !
On inspire 5 secondes, on expire 5 secondes, le tout pendant 5 minutes. Il n’y a pas plus simple.
En régulant votre souffle, vous régulez votre rythme cardiaque et ainsi vous vous apaisez.
De plus, de nombreuses applications sont disponibles sur smartphone pour vous y aider.
Vous avez un peu plus de temps ? Pensez méditation ou hypnose, qui font des merveilles sur le long terme !
3. Je n’arrive pas à m’en sortir, je consulte un professionnel
Parfois le stress est généré par un événement difficile à vivre (deuil, déménagement, licenciement…).
Dans ce cas, ce n’est pas un signe de faiblesse ou de folie que de demander de l’aide. 🙂
Si vous n’arrivez pas à vous relever d’une situation, n’hésitez pas à vous faire accompagner par un professionnel comme un psychologue.
À l’inverse du carnet, il a l’avantage d’être une oreille attentive et objective pour vous aider dans un moment difficile et vous faire avancer.
3. De ta zone de confort tu sortiras
Vous connaissez le meilleur moyen pour ne plus subir peur et stress ?
Les affronter, encore et encore.
Attention, l’idée n’est pas de vous mettre en danger ou de faire quelque chose que vous ne voulez pas évidemment !
Cependant, si quelque chose vous fait vraiment envie et que c’est la peur qui vous retient, c’est bien dommage non ?
1. Soyez bienveillant avec vous-même
Comme je vous le disais, la peur est un réflexe normal.
Chercher à mettre ses peurs sous le tapis, c’est leur créer un terreau fertile pour les faire grandir.
De plus, avez-vous remarqué la facilité que nous avons à être dur avec nous-même ?
Au quotidien nous pouvons nous dire des mots que nous n’oserions clairement pas dire à notre entourage !
Soyez votre meilleur(e) ami(e), bienveillant et compréhensif envers vous-même ! 🙂
2. Analysez : pourquoi « ça vous fait peur » ?
Dans un moment stressant, on se laisse souvent dépasser par nos émotions, on perd complètement le contrôle.
C’est le flou artistique, le cœur s’emballe, on voit flou, les mains moites, l’horreur !
Pourtant, derrière ces émotions, votre corps vous envoie un message : le danger.
Celui de perdre quelque chose, de souffrir,…
Par exemple, derrière la peur de parler à quelqu’un se cache souvent la peur du rejet.
Encore une fois, plus vous serez précis dans l’analyse de vos émotions et ce qui les provoque, plus vous aurez de chance de les maîtriser. 🙂
Alors identifiez ce qui vous a stressé et posez des mots sur ce qui a provoqué ça en vous.
3. On se lance, un pas après l’autre
Au même titre qu’on ne passe pas du jour au lendemain d’années à « larver » sur son canapé à un semi-marathon, on se prépare pour affronter ses peurs.
Imaginez ce qui vous angoisse tout en haut d’un escalier où chaque marche serait une étape pour parvenir à le maîtriser.
Par exemple, vous rêvez de chanter en public mais l’idée de vous retrouver face à la foule vous terrifie.
Imaginez alors de petits challenges moins angoissants pour vous :
– Exprimez votre point de vue dans une conversation entre amis.
– Prenez plus souvent la parole en réunion de travail.
– Chantez devant un ami bienveillant ou votre compagnon de vie.
– Chantez devant un groupe d’ami, etc.
On y va progressivement et à force de pratique on prend confiance en soi ! 🙂
Pour évaluer vos progrès, là encore vous pouvez reprendre votre carnet.
À chaque action, notez sur 20 votre ressenti.
Au fil du temps, vous remarquerez que ce qui était angoissant au tout début de votre challenge ne l’est plus vraiment !
Anecdote
j’ai passé les 20 premières années de ma vie à être arachnophobe au point de faire des crises de panique ! :-/
Je finissais systématiquement en boule dans un coin de la pièce en attendant qu’une âme charitable passe me débarrasser du « monstre ».
Mais voilà un jour est venu où il n’y avait ni parents, ni amis pour faire le boulot.
La grosse bête tricoteuse s’était logée tout en haut du plafond de ma cuisine, impossible de l’atteindre même en prenant sur moi.
Tous les jours, je l’ai vu là, m’imaginant qu’elle n’attendait que le moment où je baisserais mon attention pour me sauter à la gorge.
Les jours ont passé, je me suis habituée à sa présence et ma peur s’est estompée. Je l’ai même surnommé « Poupi » !
Et depuis ? Poupi s’en est allée en embarquant avec elle ma peur. Merci Poupi !
Ce qu’il faut retenir
Le stress est un réflexe normal, nous y sommes tous sujets à plus ou moins grande échelle.
Pour retrouver la zénitude, on pense alors à chouchouter nos intestins en leur apportant de bons nutriments.
On fait également le plein d’oméga-3, magnésium et vitamine D aux effets anti-stress !
Pour se détendre, on pratique une activité physique pour évacuer et on s’initie à la cohérence cardiaque.
Si on traverse une période difficile, on note ses émotions dans un carnet.
On ne garde rien en soi et si c’est vraiment difficile, on n’hésite pas à demander de l’aide.
Si c’est une situation à venir qui nous stresse, on anticipe en se fixant de petits challenges pour dédramatiser.
Et quoi qu’il en soit on n’oublie pas que le cerveau est une machine à pensées, mais pas toujours les bonnes ! 🙂
On ne se laisse pas contrôler par lui et on apprend à mieux connaître nos émotions pour les maîtriser.
J’espère que cet article vous sera utile et qu’il vous apportera des pistes pour ajouter une touche de « zen » dans votre vie !
Si vous avez des personnes dans votre entourage qui pourraient également tirer un bénéfice de cette lecture, faites une bonne action et partagez-le ! 😛
PS : À mon tour de me lancer un challenge !
Cet article participe à l’événement “3 habitudes indispensables pour être zen au quotidien” du blog Habitudes Zen.
Si le sujet vous intéresse autant que moi je vous invite vivement à aller y faire un tour !
Vous y trouverez une mine d’articles pour apprendre par exemple à méditer au milieu du chaos ou à maîtriser la peur du rejet social.
De quoi poursuivre sur votre lancée et devenir « unstoppable » ! 😉
One Comment
Pingback: